Le titre de mon cinquième roman Les hommes s'en vont rappelle un thème qui parcourt les autres : le départ des hommes, soit pour la guerre, soit parce que la maladie les emporte, soit parce qu'ils sont infidèles, soit encore pour d'autres raisons.
Bien sûr, il n'y a pas que les hommes « qui partent » dans la vie, mais nous sommes dans un roman, où ce sont des femmes qui vivent ce drame de la séparation, et qui en font leur deuil comme elles peuvent.
Je me suis inspirée d'histoires plus ou moins vécues, tout en donnant des rôles imaginaires à mes personnages, pour qui j'ai beaucoup d'empathie.
Et puis je me suis demandé pourquoi ces histoires de séparation me touchaient autant, et quels éclaircissements j'en attendais.
Ainsi c'est un roman qui parle du rôle de l'écriture dans le décryptage des sentiments les plus intimes et les plus secrets.