Hélène Bruntz

Le grand soir est arrivé.
Pour moi. Et pour mon gentil public…

J’ai évidemment présenté le héros du roman, ce professeur roumain, Nicolas, qui m’a fait découvrir la beauté de la musique.
Je n’ai livré de sa vie que les détails connus par ses paroles, et que mes souvenirs de jeunesse ont ancrés dans ma mémoire. Et j’ai brodé… inventé… reconstruit.
Je voulais lui rendre symboliquement son « piano perdu ».
Tout n’est donc pas réel, car ce n’est pas une biographie.
Mais je pense que partout, dans cette fiction, s’insinue quelque chose de vrai.

J’ai aussi présenté le maître, celui que Nicolas appelait un dieu.
Le grand violoniste qu’il avait eu le bonheur et l’honneur d’accompagner : Georges Enesco.

J’ai en ma possession un livre sur Enesco et Menuhin, écrit par le critique musical Bernard Gavoty.
Livre qui m’a été offert par mon amie et professeur Amédée Briggen, qui poursuivit pour moi, à l’âge adulte, l’ensei­gne­ment de Nicolas dans mon enfance.

J’avoue humblement que je ne suis pas devenue une pianiste digne de leur faire honneur. Mais je leur suis, à tous les deux, profondément reconnaissante d’avoir éveillé ma sensibilité musicale, et marqué ma vie par leur merveilleux enseignement.


Librairie « Les Buveurs d’encre »
59, rue de Meaux – Paris 19e
m° 2 Jean-Jaurès ; 7 bis Bolivar


Illustrations du livre sur Menuhin et Enesco

écrit par le critique musical Bernard Gavoty
et illustré par Robert Hauert


Quelques photos de la soirée

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